ILAB is very concerned about two major issues. First of all, the Italian authorities have not or cannot satisfy our repeated requests to provide us with a list of the stolen books, probably because such a list does not appear to exist. As the trial sentence indicated, De Caro himself has confessed to destroying all of the paper catalog cards recording the stolen books, and apparently no other inventory exists. This brings up the prospect that books from the Library may surface on the market for years to come, with little or no warning that they have been stolen. ILAB maintains a database of stolen books but apparently these books seem destined never to be recorded there. We strongly urge our affiliates to perform due diligence when buying books from an unknown source.
The second issue is that apparently the Italian authorities are not concerned with the production of the forgeries that De Caro has disseminated throughout the antiquarian book marketplace, especially in the United States. Our worry is that, if nobody will investigate further in this field, we will never know who physically produced those forged books, how many are still circulating, and, last but not least, how they were manufactured, in order that we might be better able to recognize them in the future. The apparent disinterest in investigating this process brings up the frightening prospect that these forgeries might continue to proliferate and appear on the market long after the authorities are no longer interested in the stolen books themselves.
Plus d’une année s’est écoulée depuis la découverte des vols et des faux en provenance de la Bibliothèque Girolamini. D’après les juges, le directeur de la bibliothèque Marino Massimo De Caro était le principal responsable des vols. Il a été arrêté et condamné à 7 ans de prison lors du premier des différents procès auxquels il va faire face. Ce procès concernait étalement ses complices. Le procès contre plusieurs libraires (dont 3 affiliés à la LILA) qui, selon le Parquet, l’ont aidé à vendre les livres volés, a été reporté jusqu’à une date indéterminée.
La LILA est très concernée par deux importantes questions. Tout d’abord, les autorités italiennes n’ont pas ou ne peuvent pas satisfaire nos demandes répétées de nous fournir une liste des livres volés, peut-être parce qu’une telle liste n’existe pas. Les conclusions du procès indiquent que De Caro a confessé avoir détruit tous les catalogues ou fiches décrivant les livres volés, et il ne semble pas exister d’autre inventaire. Ce qui veut dire que des livres de la Bibliothèque peuvent encore faire surface dans les années à venir, avec peu ou aucune indication qu’ils ont été volés. La LILA maintient une base de données de livres volés mais malheureusement, ces livres n’y figureront jamais. Nous encourageons nos affiliés à faire très attention lorsqu’ils achètent des ouvrages auprès de sources qui leur sont inconnues.
La deuxième source d’inquiétude est qu’apparemment, les autorités italiennes ne se sentent pas concernées par la production des faux que De Caro a disséminé à travers le marché, et plus particulièrement aux Etats-Unis. Nous sommes soucieux car si personne n’enquête sur le sujet, nous ne saurons jamais qui a produit ces faux, combien d’entre eux sont en circulation, et surtout, comment ils ont été fabriqués, afin de pouvoir les reconnaître à l’avenir. Le désintérêt apparent des autorités peut faire imaginer le pire, à savoir que ces faux continueront de proliférer et de faire surface longtemps après que les autorités ne se préoccupent même plus des vols effectués à Naples.